关键词不能为空

当前您在: 主页 > 英语 >

《小王子》法语版Le petit prince

作者:高考题库网
来源:https://www.bjmy2z.cn/gaokao
2021-02-09 16:42
tags:

-

2021年2月9日发(作者:astonish)


1




Lorsque j’avais six ans j’ai vu,une fois, une magnifique image,dans une livre sur la forêt vierge


qui s’appelait Histoires vécues.?a représentait un serpent boa qui avalait un fauve.V


oilà la copie


du dessin.




On disait dans le livre :



Les serpents boas avalent leur proie tout entiè


re,sans la m?


e


ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digerstion.






J’ai


alors


beauchoup


réfléchi


sur


les


aventures


de


la


jungle


et,à


mon


tour,j’ai


réussi,avec


un


crayon de couleur,à


tracer mon premier numé


ro é


tait comme ?


a :




J’ai montré mon chef


-


d’oeure aux grandes personnes et je leur ai demandé si mon dessin leur


faisait peur.




Elles m’ont répondu


:



Pourquoi un chapeau ferait-il peur


?》





Mon


dessin


ne


repré


sentait


pas


un



repré


sentait


un


serpent


boa


qui


digé


rait


un


éléphant.J’ai


alors


dessiné


l’intérieur


du


serpent


boa,afin


que


les


grandes


personnes


puissent


ont toujours besoin d’explications. Mon dessin numéro 2 était comme ?a


:




Les


grandes personnes m’ont conseillé de laisser de c?té les dessins de serpents boas ouverts ou


fermés,et de m’intéresser plut?t à la géographie,à l’histoire,au calcul et à la grammaire.C’est ainsi


que j’ai abandonné,à l’?ge de six ans,une magnifique carrière



de peintre.J’avais été découragé par


l’insuccès


de


mon


dessin


numéro


1


et


de


mon


dessin


numéro



grandes


personnes


ne


comprennent jamais rien toujours et toujours leur donner des explications......




J’ai donc d? choir un autre métier et j’ai appris à



piloter des avions.J’ai volé un peu partout dans


le la géographie,c’est exact,m’a beaucoup servi. Je savais reconna?tre,du premier coup


d’oeil, la Chine de l’Arizona.C’est très utile, si l’on s’est égaré pendant la nuit.





J’ai ainsi eu,au cours de ma vie,des tas de contacts avecdes tas de gens sérieux. J’ai beaucoup


vécu chez les grandes les ai vues de très près.?a n’a pas trop amélioré mon opinion.





Quand


j’en


rencontrais


une


qui


me


paraissait


un


peu


lucide,je


faisais


l’expérience


sur


elle de


mon


dessin


numé


ro


1


que


je


toujours


conservé


.Je


voulais


savoir


si


elle


é


tait


vraiment


compré


toujours elle me ré


pondait :



C’est un chapeau.



Alors je ne lui parlais ni de


serpents boas,ni de forêts vierges,ni d’é me mettais à sa porté lui parlais de bridge,de


golf,de politique et de la grande personne é


tait bien contente de conna?


tre un homme


aussi raisonnable......


2




J’ai


ainsi


vécu


seul,sans


personne


avec


qui


parler


véritablement,jusqu’à


une


panne


dans


le



sert du Sahara,il y a six e


chose s’était cassé dans mon comme je n’avais


avec moi ni



canicien,ni


passagers,je me pré


parai à


essayer de ré


ussir,tout seul,une ré


paration


difficile.c’était pour moi une question de vie ou de mort.J’avais à peine de l’eau à boire pour huit


jours.




Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée.J’étai


s


bien


plus


isolé


qu’un


naufragé


sur


un


radeau


au


milieu


de


l’océan.


Alors


vous


imaginez


ma


surprise,au lever du jour,quand une dr?le de petite voix m’a réveillé.Elle disait


:...





S’il vous pla?t...dessine


-moi un mouton!




- Hein!


- Dessine-moi un mouton...




J’ai


sauté


sur


mes


pieds


comme


si


j’avais


été


frappé


par


la


foudre.J’ai


bien


frotté


mes


yeux.J’ai



bien regardé.Et j’ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait


à le meilleur portrait que,plus tard,j’ai réussi à f


aire de mon dessin,bien


s?r,est


beaucoup


moins


ravissant


que


le


modè


n’est


pas


ma


faute.J’avais


été


découragé


dans ma carrière de peintre par les grandes personnes,à l’?ge de six ans,et je n’avais rien appris


à


dessiner,sauf les boas fermé


s et les boas ouverts.




Je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d’étonnement. N’oubliez pas que


je me trouvais à


mille milles de toute ré


gion habité


mon petit bonhomme ne me semblait ni


é


garé


,ni


mort


de


fatigue,ni


mort


de


faim,ni


mort


de


soif,ni


mort


de



n’avait


en


rien


l’apparence d’un enfant perdu au milieu du désert,à mille milles de toute région habité


je ré


ussis enfin à


parler je lui dis :





Mais...qu’est


-ce que tu fais là


?》





Et il me ré



ta alors,tout doucement,comme une chose trè


s sé


rieuse :





S’il vous pla?t...dessine


-moi un mouton...






Quand le mystère est trop impressionnant,on n’ose pas désobé absurde que cela me


sembl?


t à


mille milles de tous les endroits habité


s et en danger de mort,je sortis de ma poche


une feuille de papier et un je me rappelai alors que j’avais surtout étudié la


géographie,l’histoire,le


calcul


et


la


grammaire


et


je


dis


au


petit


bonhomme(avec


un


peu


de


mauvaise humeur)que je ne savais pas me ré


pondit :





?a ne fait e-moi un mouton.






Comme je n’avais jamais dessiné un mouton je refis,pour lui,l’un des deux seuls dessins dont


j’étais



du


boa


fermé.Et


je


fus


stupéfait


d’entendre


le


petit


bonhomme


me



pondre :





Non! Non! Je ne veu


x pas d’un éléphant dans un boa c’est très dangereux,et un


éléphant c’est très moi c’est tout petit.J’ai besoin d’un e


-moi


un mouton.






Alors j’ai dessiné.





Il regarda attentivement,puis :





Non! Celui-là


est dé



trè


s -en un autre.






Je seeinai :




Mon ami sourit gentiment,avec indulgence :





Tu vois bien...ce n’est pas un mouton,c’est un bé a des cornes...






Je refis donc encore mon dessin :




Mais il fut refusé


,comme les pré



dents :





Celui- là


est trop veux un mouton qui vive longtemps.






Alors,faute


de


patience,comme


j’avais


h?te


de


commencer


le


démontage


de


mon


moteur,je


griffonnai ce dessin-ci :


Et je lan?


ai :



?a c’est la mouton que tu veux est dedans.




Mais je fus bien


surpris de voir s’illuminer le visage de mon jeune juge


:



C’est tout à fait comme ?a que je le voulais! Crois


-


tu qu’il faille beaucoup



d’herbe à ce mouton




- Pourquoi




-


Parce que chez moi c’est tout petit...



-


?a suffira s? t’ai donné un tout p


etit mouton.




Il pencha la tê


te vers le dessin :



Pas


si petit que ?a...Tiens! Il s’est endormi...




Et c’est ainsi que je fis la connaissance du petit prince.



3


Il me fallut longtemps pour comprendre d’où il petit prince,qui me



posait beaucoup de questions,ne semblait jamais entendre les sont des mots prononcé


s


par


hasard


qui,peu


à


peu,m’ont


tout






.A insi,quand


il


aper?


ut


pour


la


premiè


re


fois


mon


avion(je


ne


dessinerai


pas


mon


avion,c’est


un


dessin


beaucoup


trop


compliqué


pour


moi)


il


me


demanda :



Qu’est


-


ce que c’est que cette chose


-là




-


Ce n’est pas une chose.?a vole.C’est un avion.C’est mon avion.




Et j’étais fier de lui apprendre que je il s’écria


:





Comment! tu es tombé


du ciel!




-



Oui, fis-je modestement.


-



Ah! ?a c’est dr?le!...






Et le petit prince eut un très joli éclat de rire qui m’irrita désire que l’on prenne


mes malheurs au sé


il ajouta :





Alors,toi aussi tu viens du ciel! De quelle planè


te es- tu


?》





J’entrevis aussit?t une lueur,dans le mystère de da présence,et j’interrogeai brusquement


:





Tu viens donc d’une autre planète


?》





Mais il ne me pé


pondit hochait la tê


te doucement tout en regardant mon avion :





C’est vrai que,là


-dessus,tu ne peux pas venir de bien loin...






Et il s’enfon?a dan


s une rê


verie qui dura ,sortant mon mouton de sa poche,il se


plongea dans la contemplation de son tré


sor.




Vous


imaginez


combien


j’avais


pu


être


intrigué


par


cette


demi


-confidence


sur



les


autres


planè


tes



. Je m’effor?ai donc d’en savoir plu


s long :





D’où


viens


-tu,mon


petit


bonhomme





est-


ce“chez


toi”< /p>





veux-tu


emporter


mon


mouton


?》





Il me ré


pondit aprè


s un silence mé


ditatif :





Ce qui est bien,avec la caisse que tu m’as donnée,c’est que,la nuit,?a lui servira de maison.





- Bien s?



si tu es gentil,je te donnerai aussi une corde pour l’attacher pendant le un


piquet.






La proposition parut choquer le petit prince :





L’attacher

< p>


Quelle dr?le d’idée!





-


Mais si tu ne l’attaches pas,il ira n’importe où,et il se perdra.






Et mon ami eut un nouvel é


clat de rire :





Mais où


veux-


tu qu’il aille!





-


N’importe où.Droit devant lui...






Alors le petit price remarqua gravement :





?a ne fait rien, c’est tellement petit,chez moi!






Et,avec un peu de mé


lancolie,peut-ê


tre,il ajouta :





Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin...




4




J’avais


ainsi


appris


une


seconde


chose


très


importante



:c’est


que


sa


planète


d’orgine


était


à


peine plus grande qu’une maison!





?a ne pouvait pas m’étonner savais bien qu’en dehors de


s grosses planè


tes comme


la Terre,Jupiter,Mars,Vénus,auxquelles on a donné des noms,il y en a des centaines d’autres qui


sont


quelquefois


si


petites


qu’on


a


beaucoup


de


mal


à


les


apercevoir


au


télé


un


astronome


découvre


l’une


d’elles,il


lui


donne


pour


nom


un


numé


l’appelle


par


exemple


:



l’astéro?de 325



.




J’ai


de


sérieuses


raisons


de


croire


que


la


planète


d’où


venait


le


petit


prince


est


l’astéro?


de


B


astéro?de n’a été aper?u qu’une fois au téléscope,en 1909,par un astronome turc.





Il


avait


fait


alors


une


grande



monstration


de


sa



couverte


à



un


congrè


s


international


d’


personne


ne


l’avait


cru


à cause de


son


costume.


Les


grandes


personnes


sont


comme ?


a.




Heureusement


pour


la


réputation


de


l’astéro?de


B


612,un


dictateur


turc


imposa


à


son


peuple,sous


peine


de


mort


,de


s’habiller


à


l’européenne.L’astronome


refit


sa


démonstration


en


1920,dans un habit trè


s é



cette fois-ci tout le monde fut de son avis.




Si je vous ai raconté ces détails sur l’astéro?de B 612 et si je vous ai confié son numéro,c’est à


cause


des


grandes



grandes


personnes


aiment


les



vous


leur


parlez


d’un


nouvel


ami,elles


ne


vous


questionnent


jamais


sur


l’


ne


vous


disent


jamais


:



Quel


est


le


son


de


sa


voix



Quels


sont


les


jeux


qu’il


préfère



Est-


ce


qu’il


collectionne


les


papillons


?》


Elles


vous


demandent :



Quel


?


ge


a-t- il



Combien


a-t-il


de


frè


res

< br>?


Combien



se- t-il



Combien gagne son pè


re


?》


Alors seulement elles croient le conna?


vous dites aux


grandes personnes :



J’ai vu une belle maison en briques roses


,avec des gé


raniums aux fenê


tres et


des colombes sur le toit...



,elle ne parviennent pas à s’imgainer cette faut leur dire


:



J’ai


vu une maison de cent mille francs



.


Alors elles s’écrient


:



Comme c’est joli!







Ainsi,si vous leur dites,



La preuv


e que le petit prince a existé c’est qu’il était ravissant,qu’il


riait,et


qu’il


voulait


un



on


veut


un


mouton,c’est


la


preuve


qu’on


existe



,elles


huasseront


les


épaules


et


vous


raiteront


d’enfant!


Mais


si


vous


leur


dites


:



La


planète


d’où


il


ve


nait est l’astéro?de B 612



,alors elles seront convaincues,et elles vous laisseront tranquille avec


leurs sont comme ?


ne faut pas leur


en vouloir.


Les enfants doivent ê


tre trè


s


indulgents envers les grandes personnes.




Mais bien s?


r,n


ous qui comprenons la vie,nous nous moquons bien des numéros! J’aurais aimé


commencer cette histoire à la fa?con des contes de fées.J’aurais aimé dire


:





Il é


tait une fois un petit prince qui habitait une planè


te à


peine plus grande que lui,et qui avait


besoin d’un ami...



Pour ceux qui comprennent la vie,?a aurait eu l’air beaucoup plus vrai.





Car


je


n’aime


pas


qu’on


lise


mon


livre


à


la


légère.J’éprouve


tant


de


chagrin


à


raconter


ces



y


a


six


ans


déjà


que


mon


ami


s’en


est


allé


avec


son



j’essaie


ici


de


le


décrire,c’est


afin


de


ne


pas


l’oublier.C’est


triste


d’oublier


un



le


monde


n’a


pas


eu


un


je puis devenir comme les grandes personnes qui ne s’intéressent plus qu’aux chiffres.C’est


donc pour ?a encore que j’ai acheté une bo?te de couleurs et des crayons.C’est dur de se remettre


au dessin,à mon ?ge,quand on n’a jamais fait d’autres tentatives que celle d’un boa fermé et celle


d’un boa ouvert,à l’?ge de six ans! J’essaierai,bien s?r,de faire des portraits le plus ressembl


ants



je


ne


suis


pas


tout


à


fait


certain


de



dessin


va,et


l’autre


ne


ressemble



me


trompe


un


peu


aussi


sur


la



le


petit


prince


est


trop


grand.Là



il


est


trop


petit.J’hésite aussi sur la couleur de son je


t?


tonne comme ci et comme ?


a,tant bien


que



me


tromperai


enfin


sur


certains



tails


plus



?


a,il


faudra


me


le


ami ne donnait jamais d’ me croyait peut



tre semblable à



moi,malheureusement,je ne sais pas voir les moutons à


travers les suis peut-ê


tre un peu


comme les grandes personnes.J’ai d? vieillir.



5




Chaque jour j’apprenais quelque chose sur la planète sur le départ,sur le voyage. ?a venait tout


doucement,au


hasard


des


réflexions.C’es


t


ainsi


que,le


troisiè


me


jour,je


connus


le


drame


des


baobabs.




Cette fois-


ci encore ce fut gr?ce au mouton,car brusquement le petit prince m’interrogea,comme


pris d’un doute grave


:





C’est bien vrai,n’est


-ce pas,que les moutons mangent les arbustes


-



Oui.c’est vrai.



-



Ah! Je suis content!






Je ne compris pas pourquoi il é


tait si important que les moutons mangesssent les


le petit prince ajouta :





Par consé


quent ils mangent aussi les baobabs


?》





Je fis remarquer au petit prince que les baobabs ne sont pas des arbustes,mais des arbres grands


comme des églises et que,si même il emportait avec lui tout un troupeau d’éléphants,ce troupeau


ne viendrait pas à bout d’un seul baobab


.




L’idée du troupeau d’éléphants fit rire le petit prince


:





Il faudrait les mettre les uns sur les autres...






Mais il remarqua avec sagesse :





Les baobabs,avant de grandir,?


a commence par ê


tre petit.




-


C’est exact! Mais pouquoi veux


-tu que tes moutons mangent les petits baobas


?》





Il me ré


pondit :



Ben! V


oyons!



,comme s’il s’agissait là d’une é il me fallut un grand


effort d’intelligence pour comprendre à moi seul ce problème.





Et


en


effet,sur


la


planè


te


du


petit


prince,il


y


avait,comme


sur


toutes


les


planè


tes,de


bonnes


herbes et de mauvaises consé


quent de bonnes graines de bonnes herbes et de mauvaises


graines


de


mauvaises



les


graines


sont



dorment


dans


le


secret


de


la


terre


jusqu’à


ce qu’il


prenne



frantaisie


à


l’une


d’elles de


se



elle


s’étire,et


pousse


d’abord


timidement


ves


le


soleil


une


ravissante


petite


brindille


inoffensive.S’il


s’agit


d’une


brindille de radis ou de rosier,on peut la laisser pousser comme elle veut. Mais s’il s’agit d’une


mauvaise plante,il faut arracher la plante aussit?t,dès qu’on a su la reconna? il y avait des


graines terribles sur la planète du petit prince...c’étaient les graines de sol de la planète


en était infesté.Or un baobab,si l’on s’y prend trop tard,on ne peut jamais plus s’en dé


encombre


toute


la


planè



la


perfore


de


ses



si


la


planè


te


est


trop


petite,et


si


les


baobabs sont trop nombreux,ils la font é


clater.





C’est


une


question


de


discipline,


me


disait


plus


tard


le


petit



on


a


terminé



sa


toilette


du


matin,il


faut


faire


soigneusement


la


toilette


de


la


planète.


Il


faut


s’astreindre


régulièrement


à


arracher


les


baobabs


dès


qu’on


les


distingue


d’avec


le


s


rosiers


auxquels


ils


ressemblent beaucoup quand ils sont très jeunes. C’est un travail très ennuyeux,mais très facile.






Et un jour il me conseilla de m’appliquer à réussir un beau dessin,pour bien faire entrer ?a dans


la tê


te des enfants de chez moi.



S


’ils


voyagent un jour,me disait


-il, ?


a pourra leur est


quelquefois sans inconvénient de remettre à plus tard son s’il s’agit des baobabs,c’est


toujours


une


catastrophe.J’ai


connu


une


planète,habitée


par


un



avait


négligé


trois


arbustes...






Et,sur les indications du petit prince,j’ai dessiné cette planète


-


là.Je n’aime guère prendre le ton


d’un



le


danger


des


baobabs


est


si


peu


connu,et


les


risques


courus


par


celui


qui


s’égarerait


dans


un


astéro?de


sont


si


considérables,que,p


our


une


fois,je


fais


exception


à



ma



dis :



Enfants! Faites attenton aux baobabs!



C’est pour avertir mes amis d’un danger


qu’ils


fr?laient


depuis


longtemps,comme


moi


-


même,sans


le


conna?tre,que


j’ai


tant


travaillé


ce


dessin-là


.La


le?


son


que


je


donnais


en


valait


le


peine.V


ous


vous


demanderez


peut-ê


tre :Pourquoi


n’y a


-t-


il pas,dans ce livre,d’autres dessins aussi grandioses que le dessin de baobabs



La ré


ponse


est


bien


simple


:J’ai


essayé


mais


je


n’ai


pas


pu



j’ai


dessiné


les


baobabs


j’ai


é




animé par le sentiment de l’urgence.





Ah! petit prince,j’ai compris,peu à peu,ainsi,ta petite vie mé n’avais eu longtemps


pour distraction que la douceur des couchers de soleil.J’ai appris ce détail nouveau,le quatrième


jour au matin,quan


d tu m’as dit


:





J’aime bien le couchers de voir un coucher de soleil...



-



Mais il faut attendre...


-



Attendre quoi




-



Attendre que le soleil se couche.






Tu as eu l’air très surpris d’abord,et puis tu as ri de toi


-


mê tu m’as dit


:





Je me crois toujours chez moi!






En



il


est


midi


aux


?


tats-Unis,le


soleil,tout


le


monde


le


sait,se


couche


sur


la



suffirait


de


pouvoir


aller


en


France


en


une


minute


pour


assister


au


coucher


du


reusement la France est ien trop é


loigné


,sur ta si petite planè


te,il te suffisait de


tirer ta chaise de quelques tu regardais le cré


puscule chaque fois que tu ledé


sirais...





Un jour,j’ai vu le soleil se coucher quarante


-quatre fois!






Et un peu plus tard tu ajoutais :





Tu sais...quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil...




- Le jour des quatrante-quatre fois,tu é


tais donc tellement triste


?》



Mais le petit prince ne ré


pondit pas.


6




Le cinquiè


me jour,toujours gr?


ce au mouton,ce secret de la vie du petit prince me fut ré




.Il


me demanda avec brusquerie,sans préambule,comme le fruit d’un problème longtemps médité en


silence :





Un mouton,s’il mange les arbustes,il mange aussi les fleurs




-



Un mouton mange tout ce qu’il rencontre.



-




me les fleurs qui ont des é


pines




-



Oui.Mê


me les fleurs qui ont des é


pines.


-



Alors les é


pines,à


quoi servent- elles


?》





Je ne le savais pas.J’étais alors très occupé à essayer de dévisser un boulon trop serré de mon


moteur.J’étais très soucieux car ma panne commen?ait de m’appara?tre comme très grave,et l’eau


à boire qui s’épuisait me faisait craindre le pire.






Les é


pines,à


quoi servent- elles


?》





Le petit prince ne renon?ait jamais à une question,une fois qu’il l’avait posée. J’étais irrité par


mon boulon et je répondis n’importe quoi


:





Les é


pine


s,?a ne sert à rien,c’est de la pure méchanceté de la part des fleurs!





- Oh!






Mais aprè


s un silence il me lan?


a avec une sorte de rancune :





Je ne te crois pas! Les fleurs sont sont na?


se croient terribles avec leurs


é

pines...






Je ne ré


pondis rien.? cet instant-là


je me disais :



Si ce boulon ré


siste encore,je le ferai sauter


d’un coup de marteau.



Le petit prince dé


rangea de nouveau mes ré


flexions :





Et tu crois,toi,que les fleurs...




- Mais non! Mais non! Je ne crois rien!


J’ai répondu n’importe m’occupe, moi,de choses



rieuses!






Il me regarda stupé


fait.





De choses sé


rieuses!






Il me voyait,mon marteau à


la main,et les doigts noirs de cambouis,penché


sur un objet qui lui


semblait trè


s laid.





Tu parles comme les grandes personnes!






?a me fit un peu impitoyable,il ajouta :





Tu confonds tout...tu mé


langes tout!






Il é


tait vraiment trè


s irrité


.Il secouait au vent des cheveux tout doré


s :





Je connais une planè


te où


il y a un monsieur


n’a jamais respiré une n’a


jamais


regardé


une


é


n’a


jamais


aimé



n’a


jamais


rien


fait


d’autre


que


des


toute la journé


e il ré



te comme toi


: “Je suis un homme sérieux! Je suis un homme


sérieux!”,et ?a le fait gonfler d’ ce n’est pas un homme,c’est un champion!



-



Un quoi




-



Une champion!






Le petit prince é


tait maintenant tout p?


le de colè


re.





Il y a des millions d’années que les fleurs fabriquent des é y a des millions d’années


que les moutons mangent quand même les ce n’est pas sérieux de chercher à c


omprendre


pourquoi elles se donnent tant de mal pour se fabriquer des é


pines qui ne servent jamais à


rien



Ce


n’est


pas


important


la


guerre


des


moutons


et


des


fleurs



Ce


n’est


pas


plus


sérieux


et


plus


important que les additions d’un gros monsieur rouge



Et si je connais,moi,une fleur unique au


monde,


qui n’existe nulle part,sauf dans ma planète,et qu’un petit mouton peut anéantir d’un seul


coup,comme ?a,un matin,sans se rendre compte de ce qu’il fait,ce n’est pas important ?a!






Il rougit,puis reprit :





Si


quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions


d’étoiles,?a suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit



:“Ma fleur est là quelque


part...”Mais,si


le


mouton


mange


la


fleur,c’est


pour


lui


comme


si,brusquement,toute


les


é


toiles


s’éteignaient! Et ce n’est pas important ?a!






Il ne put rien dire de éclata brusquement en nuit était tombée. J’avais l?ché


mes



me


moquais


bien


de


mon


marteau,de


mon


boulon,de


la


soif


et


de


la



y


avait,sur


une


é


toile,une planè


te,la


mienne,la


Terre,un


petit


prince


à



consoler!


Je


le pris


dans


les


le ber?


lui disais :



La fleur que tu aimes n’est pas en danger...Je lui dessinerai une


museilè


re,à


ton mouton... Je te dessinerai une armure pour ta fleur...Je...



Je ne savais pas trop quoi


dire.


Je


me


sentai


s


très



ne


savais


comment


l’atteindre,où


le


rejoindre...


C’est


tellement mysté


rieux,le pays des larmes!


7




J’appris


bien


vite


à


mieux


conna?tre


cette



y


avait


toujours


eu,sur


la


planète


du


petit


prince,des fleurs très simples,ornées d’


un seul rang,de pé


tales,et qui ne tenaient point de place,et


qui ne dérangeaient apparaissaient un matin dans l’herbe,et puis elles s’éteignaient


le



celle-



avait


germé


un


jour,d’une graine


apportée


d’on


ne


sait


où,et


le


petit


pri


nce


avait survillé


de trè


s prè


s cette brindille qui ne ressemblait pas aux autres brindilles. ?a pouvait


être un nouveau genre de l’arbuste cessa vite de cro?tre,et commen?a de préparer une



petit prince,qui assistait à l’installation d’un bouton énorme,sentait bien qu’il en sortirait


une apparition miraculeuse,mais la fleur n’en finissait pas de se préparer à être belle,à l’abri de sa


chabmre verte. Elle choisissait avec soin ses s’habillait lentement,elle ajustait un à


un


ses




ne


voulait


pas


sortir


toute


fripé


e


comme


ls


coquelicots.


Elle


ne


voulait


appara?


tre que dans le plein ayonnement de sa beauté


.Eh! é


tait trè


s coquette! Sa toilette


mysté


rieuse avait donc duré


des jours et des jours. Et puis voici q


u’un matin,justement à l’heure


du lever du soleil,elle s’était montrée.





Et elle,qui avait travaillé


avec tant de pré


cision,dit en b?


illant :





Ah! je me ré


veille à


peine...Je vous demande pardon...Je suis encore toute dé


coiffé


e...






Le petit prince,alors,ne put contenir son admiration :





Que vous ê


tes belle!


-


N’est


-ce pas,ré


pondit doucement la je suis né


e en mê


me temps que le soleil...






Le petit prince devina bien qu’elle n’était pas trop modeste,mais elle était si émouvante!






C’est


l’heure,


je


crois,du


petit


déjeuner,


avait


-elle


bient?


t


ajouté


,


auriez- vous


la


bonté



de


penser à


moi...






Et le petit prince,tout confus,ayant é



c


hercher un arrosoir d’eau fra?che,avait servi la fleur.





Ainsi


l’avait


-elle


bien


vite


tourmenté



par


sa


vanité



un


peu



jour,


par


exemple,parlant de ses quatre é


pines,elle avait dit au petit prince :





Ils peuvent vienir,les tigres,avec leurs griffes!


-


Il n’y a pas de tigres sur ma planète,avait objecté le petit prince,et puis les tigres ne mangent


pas d’herbe.



- Je ne suis pas une herbe,avait doucement ré


pondu la fleur.


- Pardonnez-moi...


-


Je


ne


crains


rien


des


tigres,


mais


j’ai


horreur


des


courants


d’air.


V


ous


n’auriez


pas


un


paravent


?》






Horreur


des


courants


d’air...ce


n’est


pas


de


chance,pour


une


plante,avait


remarqué


le


petit


fleur est bien compliqué


e...







Le soir vous me mettrez sous fait très froid chez vous.C’est mal installé. Là d’où je


viens...






Mais


elle s’était était venue sous forme de n’avait rien pu conna?tre


des


autres


ée


de


s’être


laissé


surprendre


à


préparer


un


mensonge


aussi


na?f,elle


avait toussé


deux ou trois fois,pour mettre le petit prince dans son tort :





Ce paravent



...




-


J’allais le chercher mais vous me parliez!






Alorià


s elle aviat forcé


sa toux pour lui infliger quand mê


me des remords.




Ainsi le petit prince,malgré la bonne volonté de son amour,avait vite douté d’elle. Il avait pris


au sé


rieux des mots sans importance,et é


tait devenu trè


s malheureux.





J’aurais d? ne pas l’éccouter,me confia


-t-il un jour,il ne faut jamais é


ccouter les faut


les


regarder


et


les



mienne


embaumait


ma


planète,mais


je


ne


savais


pas


m’en




e histoire de griffes,qui m’avait tellement agacé,êut d? m’attendrir...






Il me confia encore :





Je n’ai alors rien su comprendre! J’aurais d? la juger sur les actes et non sur les


m’embaumait et m’é n’aurais d?



m’enfuir! J’aurais d


?


deviner sa tendresse derriè


re ses


pauvres fleurs sont si contradictoires!Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer.




8




Je crois qu’il profita,pour son évasion,d’une migration d’oiseaux matin du départ


il mit sa planè


te bien en ramona soigneusement ses volcans en activité


.Il possé


dait deux


volcans


en


activité.Et


c’était


bien


commode


pour


faire


chauffeur


le


petit


déjeuner


du



possé


dait


ausi


un


volcan


é


teint.


Mais,


comme


il


disait :



On


ne


siat


jamais!



Il


ramona


donc


également le volcan éteint. S’ils sont bien ramonés,les volcans br?lent doucement et régulièrement,


sans é


é


ruptions volcaniques sont comme des feux de cheminé


e.?


videmment sur notre


terre nous sommes beaucoup trop petits pour ramoner nos volca


ns.C’est pourquoi ils nous causent


des tas d’ennuis.





Le


petit


prince


arracha


aussi,avec


un


peu


de



lancolie,les


derniè


res


pousses


de



croyait


ne


jamais


devoir



tous


ces


travaux


familiers


lui


parurent,ce


matin-là


,


extrê


mement doux.


Et,quand il arrosa une dernière fois la fleur, et se prépara à la mettre à l’abri


sous son globe,il se découvrit l’envie de pleurer.






Adieu



,d it-il à


la fleur.




Mais elle ne lui ré


pondit pas.



< /p>



Adieu



,ré



ta-t-il.




La fleur ce n’était pas


à


caouse de son rhume.





J’ai été sotte,lui dit


-


elle te demande pardon.T?che d’être heureux.






Il


fut


surpris


par


l’absence


de



restait



tout


déconcerté,le


globe


en


l’


ne


comprenait pas cette douceur calme.





Mais


oui,je


t’aime,lui


dit


la



n’en


as


rien


su,par


ma



n’a


aucune


tu as été aussi sot que moi.T?che d’être heureux...Laisse ce globe


n’en veux plus.



- Mais le vent...


-


Je ne suis pas si enrhumée que ?a...L’air frais de la


nuit me fera du suis une fleur.


- Mais les bê


tes...


- Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux conna?


tre les para?


t


que c’est tellement qui me


rendra visite



Tu seras loin, aux grosses bê


tes,je


ne crains rien.J’ai me griffes.






Et elle montrait na?


vement ses quatre é


elle ajouta :





Ne tra?ne pas comme ?a,c’est aga? as décidé de


-


t’en.






Car elle ne voulait pas qu’il la v?t



pleurer.C’était une fleur tellement orgueilleuse...



9




Il se trouvait dans la ré


gion des asté


ro?


des 325,326,327,328,329 et commen?


a donc par


les visiter pour y chercher une occupation et pour s’instruire.





Le premier é


tait habité


par un ro


i siégeait,habillé de pourpre et d’hermine, sur un tr?ne


trè


s simple et cependant majestueux.





Ah!


Voilà



un


sujet!



,s’écria


le


roi


quand


il


aper?ut


le


petit



le


petit


prince


se


demanda :





Comment peut-


il me reconna?tre puisqu’il ne m’a encore jamais vu!






Il ne savait pas que,pour les rois,le monde est trè


s simplifié


.Tous les hommes sont des sujets.





Approche-toi


que


je


te


voie


mieux



,lui


dit


le


roi


qui


était


tout


fier


d’être


enfin


roi


pour


quelqu’un.





Le


petit


prince


chercha


des


yeux



s’asseoir,mais


la


planète


était


tout


encombrée


par


le


magnifique manteau d’ resta donc d


ebout,et,comme il é


tait faitgué


,il h?


illa.





Il est contraire à l’étiquette de b?iller en présence d’un roi,lui dit le te l’interdis.



-


Je ne peux pas m’en empêcher,répondit le petit prince tout confus.J’ai fait un long voyage et je


n’ai pas d


ormi...


-


Alors,lui


dit


le


roi,je


t’ordonne


de


b?


n’ai


vu


personne


b?iller


depuis


de


anné


b?illements sont pour moi des curiosité!b?ille encore.C’est un ordre.



-


?a m’intimide...je ne peux plus...,fit le petit prince tout rougissant.



-


Hum! Hum! répondit le je...je t’ordonne tant?t de b?iller et tant?t de...






Il bredouillait un peu et paraissait vexé


.




Car


le


roi


tenait


essentiellement


à



ce


que


son


autorité



f?


t


respecté



ne


tolé


rait


pas


la


désobéissance.C’était


un


monarque


,comme


il


était


très


bon,il


donnait


des


ordres


raisonnables.





Si


j’o


rdonnais,disait-

il


couramment,si


j’ordonnais


à


un


général


de


se


changer


en


oiseau


de


mer,et si le général n’obéissait pas,ce ne serait pas la faute du géné serait ma faute.







Puis-


je m’asseoir



s’enquit timidement le petit pricne.





-


Je


t’ordonne


de


t’asseoir



,lui



pondait


le


roi,qui


ramena


majestueusement


un


pan


de


son


manteau d’hermine.





Mais


le


petit


prince


s’é


planète


était



quoi


le


roi


pouvait


-il


bien



gner







Sire,lui dit-il...je vous demande pardon de vous interroger...


-



Je t’ordonne de m’interroger,se h?ta de dire le roi.



-



Sire...sur quoi ré


gnez-vous




-



Sur tout,ré


pondit le roi,avec une grande simplicité


.


-



Sur tout


?》





Le roi d’un geste discret désigna sa planète,les autres planètes et les étoiles.






Sur tou ?


a



dit le petit pricne.




- Sur tou ?


a...



,ré


pondit le roi.




Car non seulement c’était un monarque absolu mais c’était un monarque universel.






Et les é


toiles vous obé


issent






-


Bien s?r,lui dit le obéissent aussit?t. Je ne tolère pas l’indiscipline.






U


n


tel


pouvoir


émerveilla


le


petit


prince.S’il


l’avait


détenu


lui


-mê


me,il


aurait


pu


assister,non


pas à


quarante-quatre,mais à


soixante-douze,ou mê


me à


cent,ou mê


me à


deux cents couchers de


soleil dans la mê


me journé


e,sans avoir jamais à


tirer sa chaise! Et comme il se sentait un peu triste


à cause du souvenir de sa petite planète abandonnée,il s’enhardit à solliciter une gr?ce du roi


:





Je voudrais voir un coucher de soleil...Faites-moi plaisir...Ordonnez au soleil de se coucher...




-


Si j’ordonnais à un général de voler d’une fleur à l’autre à la fa?on d’un papillon,ou d’écrire


une tragé


die,ou de se changer en oiseau de mer,et si le gé


néral n’exécutait pas l’ordre re?u,qui,de


lui ou de moi,serait dans son tort




- Ce serait vous,dit fermement le petit prince.




-


faut exiger de chaun ce que chacun peut donner,reprit le roi.L’autorité repose d’abord


sur la tu ordonnes


à ton peuple d’aller se jeter à la mer,il fera la révolution.J’ai le droit


d’exiger l’obéissance parce que mes ordres sont raisonnables.





- Alors mon coucher de soleil



rappela le petit pricne qui jamais n’oubliait une question une


fois qu’il l’avait posée.





-


Ton


coucher


de


soleil,tu


l’auras,Je


l’


j’attendrai,dans


ma


science


du


gouvernement,que les conditions soient favorables.




- Quand ?


a sera-t- il



s’inf


orma le petit prince.




-


Hem!


Hem!lui


répondit


le


roi,qui


consulta


d’abord


un


gros


calendrier,hem!hem!ce


sera,vers...vers...ce sera ce soir vers sept heures quarante! Et tu verras comme je suis bien obé


i.






Le


petit


prince


b?



regrettait


son


couche


r


de


soleil


manqué.Et


puis


il


s’ennuyait


déjà


un


peu :





Je n’ai plus rien à faire ici,dit


-il au vais repartir!




-


Ne pars pas,répondit le roi qui était si fier d’avoir un pars pas,je te fais ministre!





- Ministre de quoi






- De...de la Justice!




-


Mais il n’y personne à juger!





-


On ne sait pas,lui dit le n’ai pas fait encore le tour de mon suis très vieux,je


n’ai pas de place pour un carrosse,et ?a me fatigue de marcher.





-


Oh! Mais j’ai déjà vu,dit le petit prince



qui se pencha pour jeter encore un coup d’oeil sur


l’autre c?té de la planè n’y a personne là


-bas non plus...




- Tu te jugeras donc toi-


même,lui répondit le roi.C’est le plus est bien plus difficile


de se juger soi- mê


me que de juger aut


tu réusiis à bien te juger,c’est que tu es un véritable


sage.




- Moi,dit le petit prince,je puis me juger moi-


même n’importe où.Je n’ai pas besoin d’habiter


ici.




-


Hem!


Hem!dit


le


roi,je


crois


bien


que


sur


ma


planè


te


il


y


a


quelque


part


un


vieux



l’entends


la



pourras


juger


ce


vieux



le


condamneras



à



mort


de


temps


en


,sa vie dépendra de ta tu le gracieras chaque fois pour l’é n’y


en a qu’un.





-


Moi,répondit le petit prince,je n’aime pas condamner à mort,et je crois bien que je m’en vais.





- Non



,dit le roi.




Mais le petit prince,ayant achevé


ses pré


paratifs,ne voulut point peiner le vieux monarque :





Si


votre


Majesté




sirait


ê


tre


obé


ie


ponctuellement,Elle


pourrait


me


donner


un


ordre


raiso


pourrait m’ordonner,par exemple,de partir avant une minute. Il me semble que les


conditions sont favorables...






Le roi n’ayant rien répondu,le petit prince hésita d’abord,puis,avec un soupir, prit le départ...






Je te fais mon ambassadeur



,se h?


ta alors de crier le roi.




Il avait un grand air d’autorité.






Les


grandes


personnes


sont


bien


é


tranges



,se


dit


le


petit


prince,


en


lui- mê


me,durant


son


voyage.


10




La seconde planè


te é


tait habité


e par un vaniteux :



Ah! Ah! Voilà la visite d’un admir


ateur!



s’écria de loin le vaniteux dès qu’il aper?ut le petit prince.





Car,pour les vaniteux,les autres hommes sont des admirateurs.





Bonjour,dit le petit prince.V


ous avez un dr?


le de chapeau.


-


C’est


pour


saluer,lui


répondit


le


vaniteux.


C’est


pour


sal


uer


quand


on


m’reusement il ne passe jamais personne par ici.





- Ah oui



dit le petit prince qui ne comprit pas.




-


Frappe tes mains l’une contre l’autre



,conseilla donc le vaniteux.




Le


petit


prince


frappa


ses


mains


l’une


contre


l’



vaniteux


salua


modestement


en


soulevant son chapeau.





?a,c’est


plus


amusant


que


la


visite


au


roi



,se


dit


en


lui- mê


me


le


petit


prince.


Et


il


recommen?a


de


frapper


ses


mains


l’une


contre


l’


vaniteux


recommen?a


de


saluer


en


soulevant son chapeau.




Après cinq minutes d’exercice le petit prince se fatigua de la monotonie du jeu


:





Et,pour que le chapeau tombe,demanda-t-il,que faut-il faire


?》





Mais le vaniteux ne l’entendit vaniteux n’entendent jamais que les louanges.






Est-


ce que tu m’ad


miers vraiment beaucoup



demanda-t-il au petit prince.




-


Qu’est


-


ce que signifie“admirer”






-


“Admirer”signifie reconna?tre que je suis l’homme le plus beau,le mieux habillé, le plus riche


et le plus intelligent de la planè


te.




- Mais tu es seul sur ta planè


te!




- Fais-moi ce -moi quand mê


me!




-


Je


t’admire,dit


le


petit


prince,en


haussant


un


peu


les


épaules,mais


en


quoi


cela


peut


-il


bien


t’intéresser


?》





Et le petit prince s’en fut.






Les


grandes


personnes


sont



cidé


ment


bien


bizarres



,se


dit-il


simplement


en


lui-mê


me


durant son voyage.


11




La planè


te suivante é


tait habité


e par un visite fut trè


s courte mais elle plongea le


petit prince dans une grande mé


lancolie :





Que


fais-tu




dit-


il


au


buveur,qu’il


trouva


installé


en


silence


devant


une


collection


de


bouteilles vides et une collection de bouteilles pleines.




-


Je bois,répondit le buveur,d’un air lugubre.





- Pourquoi bois- tu



lui demanda le petit prince.




- Pour oublier,ré


pondit le buveur.




- Pour oublier quoi



s’enqui


t le petit prince qui dé



le plaignait.




-


Pour oublier que j’ai honte,avoua le buveur en baissant la tête.





- Honte de quoi



s’informa le petit prince qui désirait le secourir.





- Honte de boire



!acheva le buveur qui s’enferma définitivement dans le si


lence.




Et le petit prince s’en fut,perplexe.






Les grandes personnes sont dé


cidé


ment trè


s trè


s bizarres



,se disait-il en lui-mê


me durant le


voyage.


12




La quatrième planète était celle du homme était si occupé qu’il ne leva même


pas la


tête à l’arrivée du petit prince.






Bonjour,lui dit celui- ci.V


otre cigarette est é


teinte.




-


Trois


et


deux


font


cinq.


Cinq


et


sept


douze.


Douze


et


trois


r.


Quinze


et


sept


-deux


et


six


vingt- huit.


Pas


le


temps


de


la


rallumer.


Vingt-six


et


cinq


trente


et


! ?a fait donc cinq cent un millions six cent vingt-deux mille sept cent trente et un.




- Cinq cent millions de quoi






-


Hein



Tu


es


toujours




Cinq


cent


un


millions


de...je


ne


sais


plus...j’ai


tellement


de


travail!Je su


is sérieux,moi,je ne m’amuse pas à des balivernes!Deux et cinq sept...





- Cinq cent un millions de quoi


?》


répéta le petit prince qui jamais de sa vie n’avait renoncé à


une question,une fois qu’il avait posée.





Le businessman leva la tê


te :





Depuis cinquante-


quatre ans que j’habite cette planète


-


ci,je n’ai été dérangé que trois


première


fois


?’a


été,il


y


a


vingt


-


deux


ans,par


un


hanneton


qui


était


tombé


dieu


sait


d’où


.Il


répandait


un


bruit


épouvantable,et


j’ai


fait


quatre


erreurs


dans


une



seconde


fois


?’a


été,il


y


a


onze


ans,par


une


crise


de



manque


d’


n’ai


pas


le


temps


de


fl?


suis sé


rieux, troisiè


me fois...la voici!Je disais donc cinq cent un millions...




- Millions de quoi


?》





Le businessman comprit qu’il n’était point d’espoir de paix


:





Millions de ces petites choses que l’on voit quelquefois dans le ciel.





- Des mouches






- Mais non,des petites choses qui brillent.




- Des abeilles






- Mais petites choses doré


es qui font rê


vasser les fainé


je suis sé


rieux,moi!Je


n’ai pas le temps de rêvasser.





- Ah!des é


toiles






-


C’est bien ? étoiles.





- Et que fais-


tu de cinq cents millions d’étoiles






- Cinq cent un millions six cent vingt-deux mille sept cent trente et suis ré


rieux,moi,je suis


pré


cis.




- Et que fais-tu de ces é


toiles






-


Ce que j’en fais






- Oui.




- les possè


de.




- Tu possè


des les é


toiles






- Oui.




-


Mais j’ai déjà vu un roi qui...





- Les rois ne possè


dent




gnent


”s ur.C’est très différent.





- Et à


quoi cela te sert-il de possé


der les é


toiles






- ?a me sert à


ê


tre riche.




- Et à


quoi cela te sert-


il d’être riche






-


? acheter d’autres étoiles,si quelqu’un en trouve.







Celui- là


,se dit en lui-mê


me le petit prince, il raisonne un peu comme mon ivrogne.






Cependant il posa encore des questions :




Comment peut-on possé


der les é


toiles






- ? qui sont- elle



riposta,grincheux,le businessman.




- Je ne sais pas.? personne.




-


Alors elles sont à moi,car j’y ai pen



le premier.




- ?a suffit






-


Bien s? tu trouves un diamant qui n’est à personne,il est à tu trouves une ?le


qui n’est à personne,elle est à tu as une idée le premier, tu la fais breveter


:elle est à



moi je possè


de les


étoiles,puisque jamais personne avant moi n’a songé à les posséder.





-


?a c’est vrai,dit le petit qu’en fais


-tu






-


Je les gè les compte et je les recompte,dit le businessman.C’est difficile. Mais je suis un


homme sé


rieux!






Le petit pri


nce n’était pas satisfait encore.






Moi,si


je


possède


un


foulard,je


puis


le


mettre


autour


de


mon


cou


et


l’emporter.


Moi,si


je


possède une fleur,je puis cueillir ma fleur et l’ tu ne peux pas cueillir les étoiles!





- Non,mais je puis les placer en banque.




-


Qu’est


-ce que ?


a veut dire






-


?a veut dire que j’écris sur un petit papier le nombre de mes é puis j’enferme à clef ce


papier-là


dans un tiroir.




-


Et c’est tout






- ?a suffit!







C’est amusant pensa le petit prince.C’est assez poé ce n’est pas très sérieux.






Le


petit


prince


avait


sur


les


choses



rieuses


des


idé


es


trè


s


diffé


rentes


des


idé


es


des


grandes


personnes.





Moi,dit-


il encore,je possède une fleur que j’arrose tout les possède trois volcans que


je


ramone toutes les je ramone aussi celui qui est é ne sait jamais.C’est utile


à mes volcans,et c’est utile à ma fleur,que je les possè tu n’es pas util aux étoiles...






Le businessman ouvrit la bouche mais ne trouva rien à



po


ndre,et le petit prince s’en fut.






Les grandes personnes sont dé


cidé


ment tout à


fait extraodinaires



,se disait-il simplement en


lui- mê


me durant le voyage.


13




La cinquième planète était très curieuse.C’était la plus petite de y avait là juste


assez de


place


pour


loger


un



verbè


re


et


un


allumeur


de



verbè


res.


Le


petit


prince


ne


parvenait


pas


à



s’expliquer


à


quoi


pouvaient


servir,quelque


part


dans


le


ciel,sur


une


planète


sans


maison


ni


population,un ré


verbè


re et un allumeur de ré


verbè


ant il se dit en lui- mê


me :





Peut-ê


tre bien que cet homme est ant il est moins absurde que le roi,que le


vaniteux,que le businessman et que le moins son travail a-t-il un il allume


son


réverbère,c’est


comme


s’il


faisait


na?tre


une


étoile


de


plus,ou


une



il


é


teint


son


réverbère,?a


endort


la


fleur


ou


l’étiole.


C’est


une


occupation


très


jolie.C’est


véritablement


utile


puisque c’est joli.






Lorsqu’il aborda la planète,il salua respectueusement l’allumeur


:





oi viens-


tu d’étein


dre ton ré


verbè


re






-


C’est la consigne,répondit l’r.





-


Qu’est


-ce que la consigne






-


C’est d’éteindre mon réverbèr.






Et il le ralluma.





Mais pourquoi viens-tu de le rallumer






-


C’est la consigne,répondit l’


allumeur.

-


-


-


-


-


-


-


-



本文更新与2021-02-09 16:42,由作者提供,不代表本网站立场,转载请注明出处:https://www.bjmy2z.cn/gaokao/622393.html

《小王子》法语版Le petit prince的相关文章